C’est la conviction de M. Ousseynou Sow, lors de sa communication sur « Innovation, risque systémique et règlementation en Afrique » faite dans le cadre du Forum des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique, qui s’est tenu à Dakar les 8 et 9 février 2018.
Ce postulat montre que la révolution digitale ne renferme pas uniquement que des avantages car les inconvénients ne manquent pas.
Dans sa logique, M. Sow estime que les risques évoqués ont une portée systémique et font peser une menace permanente sur les systèmes d’information, mettant en jeu la stabilité financière et même la souveraineté des Etats.
Face à cette situation, caractérisée par des attaques et vols de données, par exemple, M. Ousseynou Sow, juriste spécialisé en banque et secrétaire exécutif du Club des dirigeants de banque et établissements de crédit d’Afrique, suggère que « le régulateur africain joue un rôle nouveau dans un système financier en perpétuelle mutation, surtout en ces temps de révolution numérique. » Cela commence, selon lui, par la publication des états financiers des entreprises. Une tâche qu’il sait pas facile, puisque plus de 95 % de celles-ci évoluent dans l’informel. « Moins de 10 % d’entre elles produisent des états financiers », a-t-il précisé. Ainsi dans pareille situation, cela constitue un frein à l’investissement, puisqu’en l’absence de lisibilité, les établissements financiers ne prennent pas de risques pour apporter leur concours. Le digital aidant, le juriste, expert en banque appelle à la capacité d’innovation des banques pour s’adapter au contexte nouveau. « La révolution induite par la transformation digitale exige de nouveaux comportements des employés de banque vis-à-vis d’une clientèle de plus en plus imprégnée des technologies. »
En amont, des modifications réglementaires et normatives doivent être de mise, pense M. Sow, pour qui le numérique constitue un levier de croissance pour nos économies. A son avis, le numérique peut participer grandement à l’inclusion financière.
Les chargés de la clientèle et les directions de ressources humaines des établissements financiers, au front comme au back office, ont un rôle à jouer pour ne pas être hors du mouvement enclenché par la révolution digitale. En d’autres termes, « la formation gagnerait à être en conformité avec l’air du temps pour permettre aux banques et établissement financiers de s’adapter », a-t-il en outre ajouté.
Amadou Ba
Ce postulat montre que la révolution digitale ne renferme pas uniquement que des avantages car les inconvénients ne manquent pas.
Dans sa logique, M. Sow estime que les risques évoqués ont une portée systémique et font peser une menace permanente sur les systèmes d’information, mettant en jeu la stabilité financière et même la souveraineté des Etats.
Face à cette situation, caractérisée par des attaques et vols de données, par exemple, M. Ousseynou Sow, juriste spécialisé en banque et secrétaire exécutif du Club des dirigeants de banque et établissements de crédit d’Afrique, suggère que « le régulateur africain joue un rôle nouveau dans un système financier en perpétuelle mutation, surtout en ces temps de révolution numérique. » Cela commence, selon lui, par la publication des états financiers des entreprises. Une tâche qu’il sait pas facile, puisque plus de 95 % de celles-ci évoluent dans l’informel. « Moins de 10 % d’entre elles produisent des états financiers », a-t-il précisé. Ainsi dans pareille situation, cela constitue un frein à l’investissement, puisqu’en l’absence de lisibilité, les établissements financiers ne prennent pas de risques pour apporter leur concours. Le digital aidant, le juriste, expert en banque appelle à la capacité d’innovation des banques pour s’adapter au contexte nouveau. « La révolution induite par la transformation digitale exige de nouveaux comportements des employés de banque vis-à-vis d’une clientèle de plus en plus imprégnée des technologies. »
En amont, des modifications réglementaires et normatives doivent être de mise, pense M. Sow, pour qui le numérique constitue un levier de croissance pour nos économies. A son avis, le numérique peut participer grandement à l’inclusion financière.
Les chargés de la clientèle et les directions de ressources humaines des établissements financiers, au front comme au back office, ont un rôle à jouer pour ne pas être hors du mouvement enclenché par la révolution digitale. En d’autres termes, « la formation gagnerait à être en conformité avec l’air du temps pour permettre aux banques et établissement financiers de s’adapter », a-t-il en outre ajouté.
Amadou Ba