Ayant entraîné plus de 10 milliards USD de manque à gagner et de dépenses de rétablissement en Afrique de l’Ouest, l’épidémie d’Ebola a fait la preuve du coût que représente le sous-investissement dans le développement humain.
La mise en place de systèmes de santé performants en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone représente à peine un tiers du coût des dépenses engagées à ce jour pour lutter contre le virus Ebola. L’épidémie a coûté 500 millions USD au budget de ces trois pays en 2014, soit 5 % de leurs PIB combinés. Cependant, l’effet sur la croissance économique a été beaucoup plus marqué.
D’après la Banque mondiale, en 2015 seulement, ces trois pays ont perdu 2.2 milliards USD en termes de croissance économique. Les effets se sont également fait sentir dans l’ensemble de la région de l’Afrique subsaharienne qui a probablement perdu jusqu’à 6.2 milliards USD durant la même période.
L’effet de contagion a entrainé une baisse de 70 % des réservations touristiques en Afrique du Sud, en Gambie, au Kenya, au Mozambique, et en Namibie. En Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, la croissance a reculé de 11 % par rapport aux prévisions antérieures à l’épidémie (2015) et a même été négative en Guinée et en Sierra Leone.
Pathé TOURE
La mise en place de systèmes de santé performants en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone représente à peine un tiers du coût des dépenses engagées à ce jour pour lutter contre le virus Ebola. L’épidémie a coûté 500 millions USD au budget de ces trois pays en 2014, soit 5 % de leurs PIB combinés. Cependant, l’effet sur la croissance économique a été beaucoup plus marqué.
D’après la Banque mondiale, en 2015 seulement, ces trois pays ont perdu 2.2 milliards USD en termes de croissance économique. Les effets se sont également fait sentir dans l’ensemble de la région de l’Afrique subsaharienne qui a probablement perdu jusqu’à 6.2 milliards USD durant la même période.
L’effet de contagion a entrainé une baisse de 70 % des réservations touristiques en Afrique du Sud, en Gambie, au Kenya, au Mozambique, et en Namibie. En Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, la croissance a reculé de 11 % par rapport aux prévisions antérieures à l’épidémie (2015) et a même été négative en Guinée et en Sierra Leone.
Pathé TOURE