Tout comme les autres banques commerciales de la place, la Bnda ne peut faire des crédits tout azimuts. Selon le directeur général Souleymane Waigalo, l’accès aux crédits bancaires fait appel à des exigences prudentielles. « En effet, comme nous devons assurer aux clients la liquidité de leurs fonds, nous ne pouvons pas tout mettre à crédit. Nous avons donc des normes à respecter de façon à ce que la liquidité soit assurée. C’est primordiale pour une banque, car il faut qu’elle reste liquide », souligne-t-il.
Et une alternative de financement peut être envisagée par la Bnda. Pour ce faire, Souleymane Waigalo fait savoir : « On va en refinancement au niveau de la Banque centrale, car il y a des ressources que l’on appelle des ressources d’appoint au niveau de la Banque centrale. Ce ne sont pas des ressources qui doivent être permanentes, mais aujourd’hui toutes les banques à l’instar de la Bnda vont se refinancer auprès de la Banque centrale pour satisfaire leurs besoins d’activités ». Il ajoute : « Nous, nous avons la possibilité de mobiliser 100, jusqu’à 110 milliards de Fcfa de la Banque centrale du fait de la qualité du portefeuille de la Bnda, du fait des titres dont nous disposons et du fait des accords de placement que nous avons ».
Poursuivant, il fait une cette précision de taille : « On ne va pas utiliser la totalité de notre capacité de mobilisation des fonds parce que nous sommes obligés de nous limiter à des opportunités d’activités à financer ».
Souleymane Waigalo de conclure en disant que : « Si nous sommes allés nous endetter auprès des bailleurs de fonds, pour près de 100 milliards de Fcfa, nous sommes allés encore chercher des ressources auprès de la Banque centrale pour 60 milliards de Fcfa. Dans ces conditions, on ne peut pas dire que nous ne finançons pas assez parce que nous finançons plus que ce que nous pouvons collecter ».
Mahamane Maïga
Et une alternative de financement peut être envisagée par la Bnda. Pour ce faire, Souleymane Waigalo fait savoir : « On va en refinancement au niveau de la Banque centrale, car il y a des ressources que l’on appelle des ressources d’appoint au niveau de la Banque centrale. Ce ne sont pas des ressources qui doivent être permanentes, mais aujourd’hui toutes les banques à l’instar de la Bnda vont se refinancer auprès de la Banque centrale pour satisfaire leurs besoins d’activités ». Il ajoute : « Nous, nous avons la possibilité de mobiliser 100, jusqu’à 110 milliards de Fcfa de la Banque centrale du fait de la qualité du portefeuille de la Bnda, du fait des titres dont nous disposons et du fait des accords de placement que nous avons ».
Poursuivant, il fait une cette précision de taille : « On ne va pas utiliser la totalité de notre capacité de mobilisation des fonds parce que nous sommes obligés de nous limiter à des opportunités d’activités à financer ».
Souleymane Waigalo de conclure en disant que : « Si nous sommes allés nous endetter auprès des bailleurs de fonds, pour près de 100 milliards de Fcfa, nous sommes allés encore chercher des ressources auprès de la Banque centrale pour 60 milliards de Fcfa. Dans ces conditions, on ne peut pas dire que nous ne finançons pas assez parce que nous finançons plus que ce que nous pouvons collecter ».
Mahamane Maïga