Développer des mécanismes et dispositifs pour lutter contre la corruption en Afrique. C’est l’invite faite hier par Birima Mangara aux membres de l’Association africaine de comptabilité et de finance (Aafa) qui tiennent à Dakar leur 8ème conférence annuelle (4 au 7 septembre). «Comme vous le savez bien, la corruption est un fléau mondial. Par exemple, selon l'indice de perception de la corruption 20I7, environ 23 sur les 54 pays africains (soit 43 %) se situent dans le dernier quartile des pays à forte prévalence de corruption. En tant qu'experts en comptabilité et en finance, vous connaissez la motivation et les conséquences des activités de corruption et vous avez l’obligation de développer des mécanismes et dispositifs contribuant à lutter contre ce mal et ses délits connexes », a recommandé M. Mangara.
L’autre défi, a-t-il dit, consiste donc à redoubler d’efforts de recherche afin de trouver des remèdes scientifiques en la matière pour aider à réduire la corruption sur le continent. «Pendant de nombreuses années, nous avons reçu de nombreuses prescriptions provenant de l'étranger pour lutter contre la corruption, mais elle est toujours présente. Ma question est donc de savoir si les chercheurs africains travaillant spécifiquement sur cette question, au niveau local, peuvent-ils trouver des solutions plus efficaces ? », a ajouté le ministre du Budget.
Un autre défi prégnant pour l’Afrique, poursuit-il, est le partage des résultats de recherche provenant de pays utilisant des langues différentes. Le ministre du Budget affirme qu’en raison de la barrière linguistique, il est fréquent que ceux qui résident dans les pays anglophones effectuent leurs recherches principalement dans des pays anglophones et, de même, ceux des pays francophones effectuent leurs recherches sur des pays francophones. Il les exhorte donc en tant qu'association à briser cette barrière linguistique. «En organisant ce
premier congrès dans un pays francophone, vous avez fait un pas audacieux dans ce sens », a souligné M. Mangara.
Ismaila BA
L’autre défi, a-t-il dit, consiste donc à redoubler d’efforts de recherche afin de trouver des remèdes scientifiques en la matière pour aider à réduire la corruption sur le continent. «Pendant de nombreuses années, nous avons reçu de nombreuses prescriptions provenant de l'étranger pour lutter contre la corruption, mais elle est toujours présente. Ma question est donc de savoir si les chercheurs africains travaillant spécifiquement sur cette question, au niveau local, peuvent-ils trouver des solutions plus efficaces ? », a ajouté le ministre du Budget.
Un autre défi prégnant pour l’Afrique, poursuit-il, est le partage des résultats de recherche provenant de pays utilisant des langues différentes. Le ministre du Budget affirme qu’en raison de la barrière linguistique, il est fréquent que ceux qui résident dans les pays anglophones effectuent leurs recherches principalement dans des pays anglophones et, de même, ceux des pays francophones effectuent leurs recherches sur des pays francophones. Il les exhorte donc en tant qu'association à briser cette barrière linguistique. «En organisant ce
premier congrès dans un pays francophone, vous avez fait un pas audacieux dans ce sens », a souligné M. Mangara.
Ismaila BA