Plusieurs personnalités participeront à cette importante rencontre. Il s'agit, notamment, du Directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Gebreyesus, de la Directrice générale de l'OMS pour l'Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Participeront également à la 68e session, des hauts fonctionnaires des ministères de la santé, de l'OMS, des représentants d'Agences du Système des Nations Unies, des Organismes de coopération bilatérale et multilatérale, des Partenaires techniques et financiers et des Organisations non gouvernementales.
Des décisions majeures destinées à améliorer la situation sanitaire dans la région africaine de l’OMS sont attendues des Ministres de la Santé. Les défis à relever concernent, principalement, la santé de la femme, l'accès aux médicaments et aux vaccins, la prévention, les soins et le traitement du VIH/sida, de l'hépatite virale, de la tuberculose et du paludisme, la lutte contre le choléra, la lutte anti-tabac, les risques environnementaux et du changement climatique sur la santé.
Durant leur rencontre, les Ministres africains de la Santé passeront en revue les progrès accomplis par les Etas membres dans la mise en œuvre des politiques et programme nationaux de santé, avec l’appui de l’OMS et des autres Partenaires techniques et financiers. C’est ainsi que plusieurs rapports portant sur des questions prioritaires de santé seront soumis à leur appréciation.
L’une de ces questions prioritaires est l'éradication de la poliomyélite. Des progrès remarquables sont accomplis dans la lutte contre cette affection. Compte tenu de ces progrès, la Région africaine pourrait obtenir la certification de l’éradication d’ici à la fin de l’année 2019. L'OMS propose aux Etats membres des interventions prioritaires favorisant la certification de l'éradication de la poliomyélite dans la Région africaine, et contribuant à conserver le statut de pays exempts de poliomyélite après leur certification.
Les maladies non transmissibles (MNT) principalement les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et les affections respiratoires chroniques – constituent les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. La Région africaine a enregistré 3,1 millions de décès liés aux maladies non transmissibles, un chiffre en hausse de 29,2 % par rapport aux 2,4 millions de décès dus aux maladies non transmissibles1 notifiés en 2005. Aussi, la 68e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique procédera à une évaluation des progrès accomplis dans la concrétisation des engagements assortis d’échéances en matière de lutte contre les maladies non transmissibles.
Elle identifiera les enjeux et défis et proposera des mesures prioritaires que doivent prendre les États Membres et les partenaires. Cette évaluation s’inscrit dans la perspective de la troisième Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les maladies non transmissibles, qui se tiendra en septembre 2018.
Le financement durable de la santé sera également au centre des échanges entre les Ministres de la Santé et leurs Partenaires techniques et financiers. La viabilité du financement est un élément crucial pour converger vers la couverture sanitaire universelle, et contribue de ce fait à l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
Le financement durable passe non seulement par la mobilisation de ressources financières suffisantes pour soutenir les services, mais également par des mesures visant à faire en sorte que ces fonds soient affectés et utilisés de façon équitable, rationnelle et prévisible dans le temps afin de protéger les ménages des difficultés financières.
Pathe TOURE
Des décisions majeures destinées à améliorer la situation sanitaire dans la région africaine de l’OMS sont attendues des Ministres de la Santé. Les défis à relever concernent, principalement, la santé de la femme, l'accès aux médicaments et aux vaccins, la prévention, les soins et le traitement du VIH/sida, de l'hépatite virale, de la tuberculose et du paludisme, la lutte contre le choléra, la lutte anti-tabac, les risques environnementaux et du changement climatique sur la santé.
Durant leur rencontre, les Ministres africains de la Santé passeront en revue les progrès accomplis par les Etas membres dans la mise en œuvre des politiques et programme nationaux de santé, avec l’appui de l’OMS et des autres Partenaires techniques et financiers. C’est ainsi que plusieurs rapports portant sur des questions prioritaires de santé seront soumis à leur appréciation.
L’une de ces questions prioritaires est l'éradication de la poliomyélite. Des progrès remarquables sont accomplis dans la lutte contre cette affection. Compte tenu de ces progrès, la Région africaine pourrait obtenir la certification de l’éradication d’ici à la fin de l’année 2019. L'OMS propose aux Etats membres des interventions prioritaires favorisant la certification de l'éradication de la poliomyélite dans la Région africaine, et contribuant à conserver le statut de pays exempts de poliomyélite après leur certification.
Les maladies non transmissibles (MNT) principalement les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et les affections respiratoires chroniques – constituent les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. La Région africaine a enregistré 3,1 millions de décès liés aux maladies non transmissibles, un chiffre en hausse de 29,2 % par rapport aux 2,4 millions de décès dus aux maladies non transmissibles1 notifiés en 2005. Aussi, la 68e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique procédera à une évaluation des progrès accomplis dans la concrétisation des engagements assortis d’échéances en matière de lutte contre les maladies non transmissibles.
Elle identifiera les enjeux et défis et proposera des mesures prioritaires que doivent prendre les États Membres et les partenaires. Cette évaluation s’inscrit dans la perspective de la troisième Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les maladies non transmissibles, qui se tiendra en septembre 2018.
Le financement durable de la santé sera également au centre des échanges entre les Ministres de la Santé et leurs Partenaires techniques et financiers. La viabilité du financement est un élément crucial pour converger vers la couverture sanitaire universelle, et contribue de ce fait à l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
Le financement durable passe non seulement par la mobilisation de ressources financières suffisantes pour soutenir les services, mais également par des mesures visant à faire en sorte que ces fonds soient affectés et utilisés de façon équitable, rationnelle et prévisible dans le temps afin de protéger les ménages des difficultés financières.
Pathe TOURE