Plusieurs patrons de banques et des établissements financiers étaient présents à cette rencontre dont l'Administrateur Directeur général de la BIM-sa Groupe Attijariwafa Bank, Assen Ouastani et son adjoint Dioukhamady Kéïta, le Directeur général de la BMS-SA, Babaly Ba, les Directeurs généraux de Ecobank, de Coris Bank, de la BCI, de la BCS-Mali etc ainsi que les présidents du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly et de la CCIM, Youssouf Bathily.
Dans son mot de bienvenue au nom du président du Conseil d'administration du FGSP, Ibrahim Ag Nock, par ailleurs Directeur général de l'ANPE, l'une des entreprises actionnaires du Fonds, a remercié ces responsables de banques et d’établissements financiers pour leur forte présence témoignant ainsi de l'intérêt qu'ils accordent au Fonds qui est un mécanisme approprié pour le financement des PME-PMI.
Il a ajouté que le FGSP a fait beaucoup de chemin, mais que beaucoup reste à faire. D'où cette rencontre pour recueillir les suggestions des uns et des autres pour améliorer le service.
Une garantie sûre pour les banques
Le Fonds de Garantie pour le Secteur Privé a ainsi permis le financement des activités des PME/PMI dans la quasi-totalité des secteurs de l'économie. L'agriculture, qui emploie plusieurs centaines de milliers de personnes, représente encore l'un des plus gros bénéficiaires des engagements, dont un des objectifs majeurs est le soutien à des entreprises qui créent de la richesse et des emplois. Les autres secteurs ayant bénéficié de l'accompagnement sont les BTP, l'industrie, l'éducation, la microfinance, le transport, etc.
La pertinence de l'existence du Fonds se matérialise par l'augmentation exponentielle de sa sollicitation par les banques, qui y trouvent une garantie sûre (de l'argent liquide) contrairement aux autres formes de garanties auxquelles elles avaient jusqu'ici recours, notamment les garanties foncières, jugées assez aléatoires. Le nombre de projets accompagnés est passé de 55 l'année dernière (avec 3,5 milliards de FCFA) à 1 086 cette année pour un financement total de 33 milliards de FCFA. Ainsi, le capital social est passé de 4,8 milliards en 2015 à 5,9 milliards de FCFA en 2016 avec l'arrivée de nouveaux actionnaires comme la BDM-SA qui porte à six le nombre de banques actionnaires auxquelles s'ajoutent des structures comme l'ANPE, la CCIM, l'INPS, etc…
Dépasser les résultats actuels
Le total bilan est passé de 15,06 milliards en 2015 à 23 milliards à fin octobre 2017. Aux dires de son Directeur général, Cheick Sidi M. Seck, le Fonds de garantie du secteur privé propose le mécanisme le plus approprié pour le financement des PME-PMI par rapport à la garantie classique (hypothécaire). C'est un instrument qui sécurise mieux les banques.
Il dira qu'après trois années d'exercice, ses attentes ne sont pas entièrement comblées. Si les résultats sont encourageants, vu les capacités financières des banques et le besoin du secteur privé notamment les PME-PMI, il y a de la place pour largement dépasser ces résultats.
C'est pourquoi, au terme de cette rencontre, il dit fonder beaucoup d'espoir en ce que les patrons de banques vont donner des instructions à leurs services et des conseils aux promoteurs pour le financement du maximum de projets. M. Seck a aussi souligné que le Fonds a mené une étude pour un élargissement de ses activités, avec l'accord de la BCEAO.
Il faut rappeler que le Fonds garantit des crédits bancaires à hauteur de 50% du montant du financement accordé aux projets, soit un plafond de 500 millions de FCFA. Aussi, il mène l'étude et le montage de dossiers bancables, le suivi-accompagnement des PME-PMI et la gestion de ligne de financement pour le compte de tiers.
Youssef Ibrahim
Dans son mot de bienvenue au nom du président du Conseil d'administration du FGSP, Ibrahim Ag Nock, par ailleurs Directeur général de l'ANPE, l'une des entreprises actionnaires du Fonds, a remercié ces responsables de banques et d’établissements financiers pour leur forte présence témoignant ainsi de l'intérêt qu'ils accordent au Fonds qui est un mécanisme approprié pour le financement des PME-PMI.
Il a ajouté que le FGSP a fait beaucoup de chemin, mais que beaucoup reste à faire. D'où cette rencontre pour recueillir les suggestions des uns et des autres pour améliorer le service.
Une garantie sûre pour les banques
Le Fonds de Garantie pour le Secteur Privé a ainsi permis le financement des activités des PME/PMI dans la quasi-totalité des secteurs de l'économie. L'agriculture, qui emploie plusieurs centaines de milliers de personnes, représente encore l'un des plus gros bénéficiaires des engagements, dont un des objectifs majeurs est le soutien à des entreprises qui créent de la richesse et des emplois. Les autres secteurs ayant bénéficié de l'accompagnement sont les BTP, l'industrie, l'éducation, la microfinance, le transport, etc.
La pertinence de l'existence du Fonds se matérialise par l'augmentation exponentielle de sa sollicitation par les banques, qui y trouvent une garantie sûre (de l'argent liquide) contrairement aux autres formes de garanties auxquelles elles avaient jusqu'ici recours, notamment les garanties foncières, jugées assez aléatoires. Le nombre de projets accompagnés est passé de 55 l'année dernière (avec 3,5 milliards de FCFA) à 1 086 cette année pour un financement total de 33 milliards de FCFA. Ainsi, le capital social est passé de 4,8 milliards en 2015 à 5,9 milliards de FCFA en 2016 avec l'arrivée de nouveaux actionnaires comme la BDM-SA qui porte à six le nombre de banques actionnaires auxquelles s'ajoutent des structures comme l'ANPE, la CCIM, l'INPS, etc…
Dépasser les résultats actuels
Le total bilan est passé de 15,06 milliards en 2015 à 23 milliards à fin octobre 2017. Aux dires de son Directeur général, Cheick Sidi M. Seck, le Fonds de garantie du secteur privé propose le mécanisme le plus approprié pour le financement des PME-PMI par rapport à la garantie classique (hypothécaire). C'est un instrument qui sécurise mieux les banques.
Il dira qu'après trois années d'exercice, ses attentes ne sont pas entièrement comblées. Si les résultats sont encourageants, vu les capacités financières des banques et le besoin du secteur privé notamment les PME-PMI, il y a de la place pour largement dépasser ces résultats.
C'est pourquoi, au terme de cette rencontre, il dit fonder beaucoup d'espoir en ce que les patrons de banques vont donner des instructions à leurs services et des conseils aux promoteurs pour le financement du maximum de projets. M. Seck a aussi souligné que le Fonds a mené une étude pour un élargissement de ses activités, avec l'accord de la BCEAO.
Il faut rappeler que le Fonds garantit des crédits bancaires à hauteur de 50% du montant du financement accordé aux projets, soit un plafond de 500 millions de FCFA. Aussi, il mène l'étude et le montage de dossiers bancables, le suivi-accompagnement des PME-PMI et la gestion de ligne de financement pour le compte de tiers.
Youssef Ibrahim