C’est dès l’ouverture des travaux le jeudi 12 avril que le Commissaire aux affaires économiques, Victor Harison a donné le ton. En effet dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, M. Harison a insisté sur l’importance qu’avaient la mobilisation des ressources internes, la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites, pour les pays africains. Pour lui, il faut déployer davantage d’efforts pour mobiliser les ressources nationales. Un objectif que les administrations fiscales des pays membres de l’Union africaine tentent d’atteindre avec des fortunes diverses. En vérité, plusieurs obstacles se dressent sur leur chemin. C’est pourquoi, lors de leur réunion, les experts ont fait des recommandations allant dans le sens de rationaliser les exonérations fiscales, sources selon eux de pertes de recettes très importantes mais également de veillez à la cohérence des textes pour éviter l’évasion fiscale. En outre, ils ont recommandé une optimisation des incitations fiscales, ceci afin de ne pas laisser échapper inutilement des ressources dont les pays ont besoin pour financer leur développement.
Concernant la lutte contre la corruption, un fléau qui handicape l’Afrique si on se fie aux chiffres annoncés par le commissaire Harison dans son allocution d’ouverture, « parmi les Etats qui ont signé la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, 50% des recettes fiscales, 25% du produit intérieur brut et 30 milliards d’Euros alloués à l’aide à l’Afrique ont été détournés à cause de la corruption ». Il a en outre indiqué que les sommes d’argent qui circulent en Afrique comme l’aide publique au développement est inférieure au montant de l’argent qui sort sous forme de flux financiers illicites. Il est donc urgent que les pays africains se débarrassent de ce mal qui leur ferme les portes du développement économique en raison de l’impact très négatif qu’il a sur leur fonctionnement. Il faut gagner ce combat selon le commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine. En quoi faisant, les experts pensent que l’adoption de mesures exemplaires notamment dans la passation des marchés publics peut être une bonne solution.
Les statistiques au début et à la fin
L’importance des statistiques a été soulignée tout au long des débats. En vérité, elles sont d’une importance capitale. C’est la raison pour laquelle, il est apparu lors des débats, dans les interventions des uns et des autres, l’urgence de rendre opérationnel l’institut de la statistique de l’Union africaine. Les experts tunisiens dont le pays doit abriter le siège, ont assuré qu’ils ont mis tous les moyens en œuvre pour cela. Ils ont été rassurés par le Directeur des affaires économiques à la commission de l’Union africaine sur l’opérationnalisation de cet institut. Le Dr René Kouassi a indiqué que les accords de siège ont été déjà signés entre la Commission de l’Union africaine et le gouvernement tunisien, depuis le mois de janvier de cette année. Et pour le centre panafricain de formation en statistiques qui sera basé en Côte d’Ivoire, il viendra selon le Dr Kouassi combler les maillons faibles et sera un complément des écoles de formation déjà existantes.
Les recommandations que les experts ont pris lors de ces trois jours de travaux sont transcris dans un rapport qui sera transmis aux ministres. C’est le lundi 17 avril 2018 qu’ils vont débuter leurs travaux.
Allafrica.com
Concernant la lutte contre la corruption, un fléau qui handicape l’Afrique si on se fie aux chiffres annoncés par le commissaire Harison dans son allocution d’ouverture, « parmi les Etats qui ont signé la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, 50% des recettes fiscales, 25% du produit intérieur brut et 30 milliards d’Euros alloués à l’aide à l’Afrique ont été détournés à cause de la corruption ». Il a en outre indiqué que les sommes d’argent qui circulent en Afrique comme l’aide publique au développement est inférieure au montant de l’argent qui sort sous forme de flux financiers illicites. Il est donc urgent que les pays africains se débarrassent de ce mal qui leur ferme les portes du développement économique en raison de l’impact très négatif qu’il a sur leur fonctionnement. Il faut gagner ce combat selon le commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine. En quoi faisant, les experts pensent que l’adoption de mesures exemplaires notamment dans la passation des marchés publics peut être une bonne solution.
Les statistiques au début et à la fin
L’importance des statistiques a été soulignée tout au long des débats. En vérité, elles sont d’une importance capitale. C’est la raison pour laquelle, il est apparu lors des débats, dans les interventions des uns et des autres, l’urgence de rendre opérationnel l’institut de la statistique de l’Union africaine. Les experts tunisiens dont le pays doit abriter le siège, ont assuré qu’ils ont mis tous les moyens en œuvre pour cela. Ils ont été rassurés par le Directeur des affaires économiques à la commission de l’Union africaine sur l’opérationnalisation de cet institut. Le Dr René Kouassi a indiqué que les accords de siège ont été déjà signés entre la Commission de l’Union africaine et le gouvernement tunisien, depuis le mois de janvier de cette année. Et pour le centre panafricain de formation en statistiques qui sera basé en Côte d’Ivoire, il viendra selon le Dr Kouassi combler les maillons faibles et sera un complément des écoles de formation déjà existantes.
Les recommandations que les experts ont pris lors de ces trois jours de travaux sont transcris dans un rapport qui sera transmis aux ministres. C’est le lundi 17 avril 2018 qu’ils vont débuter leurs travaux.
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