Dr Boubou Cissé, ministre de l'économie et des finances du Mali
Parmi les réformes en vue, il y a la modification des dispositions de l’article 329-3 du code des assurances, relatives à l’augmentation du capital social minimum des entreprises d’assurance qui passe désormais de 1 milliard à 5 milliards de F CFA. Les sociétés déjà agréées disposant d’un délai de 5 ans pour procéder à la libération effective de ce montant avec l’exigence d’une libération partielle de 3 milliards de F CFA au bout de la 3ème année.
Aux termes de ces nouvelles dispositions règlementaires le capital social des entreprises d’assurance doit représenter à tout moment au moins 80% des fonds propres.
De même, il y a la modification des dispositions de l’article 308 du code des assurances, relatives à l’assurance directe à l’étranger interdit désormais, la souscription d’un risque situé sur le territoire national en faveur d’une société étrangère, exception faite des structures comme l’African Risk Capacity (ARC Ldt) où les Etats ont des intérêts.
« Toutes ces décisions prises par notre Conseil doivent servir à renforcer la capacité financière des sociétés d’assurance en vue de favoriser l’investissement local des réserves ou provisions techniques générées par les opérations d’assurance dans les conditions les meilleures au profit de l’économie de notre pays ou de la sous-région comme le préconise le Traité CIMA», indique le ministre des Finances.
Aux côtés de ces différentes reformes réglementaires, il pense que la réflexion doit être menée pour la création des produits innovants qui s’adaptent au besoin d’une clientèle diversifiée qui va du monde agricole à celui du commerce et de l’industrie.
Pour l’argentier de l’Etat, il est donc urgent d’améliorer le taux de pénétration par le biais de la microassurance et l’élargissement du champ des assurances obligatoires, à l’instar de certains Etats membres de la CIMA.
Mahamane Maiga
Aux termes de ces nouvelles dispositions règlementaires le capital social des entreprises d’assurance doit représenter à tout moment au moins 80% des fonds propres.
De même, il y a la modification des dispositions de l’article 308 du code des assurances, relatives à l’assurance directe à l’étranger interdit désormais, la souscription d’un risque situé sur le territoire national en faveur d’une société étrangère, exception faite des structures comme l’African Risk Capacity (ARC Ldt) où les Etats ont des intérêts.
« Toutes ces décisions prises par notre Conseil doivent servir à renforcer la capacité financière des sociétés d’assurance en vue de favoriser l’investissement local des réserves ou provisions techniques générées par les opérations d’assurance dans les conditions les meilleures au profit de l’économie de notre pays ou de la sous-région comme le préconise le Traité CIMA», indique le ministre des Finances.
Aux côtés de ces différentes reformes réglementaires, il pense que la réflexion doit être menée pour la création des produits innovants qui s’adaptent au besoin d’une clientèle diversifiée qui va du monde agricole à celui du commerce et de l’industrie.
Pour l’argentier de l’Etat, il est donc urgent d’améliorer le taux de pénétration par le biais de la microassurance et l’élargissement du champ des assurances obligatoires, à l’instar de certains Etats membres de la CIMA.
Mahamane Maiga