De gauche à droite, Carina Sugden expert principal en gouvernance et Abdoulaye Coulibaly directeur par intérim de la gouvernance à la Banque africaine de développement
«C’est pour cela que la Banque africaine de développement dans sa stratégie a choisi la gouvernance comme étant un élément clé sur son domaine d’intervention», souligne Abdoulaye Coulibaly lors de la 12e Conférence économique africaine (CEA), qui s’est ouverte lundi, à Addis Abeba, en Éthiopie.
Dans ce cadre, l’institution a adopté depuis quelques années un nouveau document de stratégie appelé «Cadre stratégique pour les interventions de la banque dans le cadre de la gouvernance 2014-2018» qui définit le contexte et les interventions de la banque dans le cadre de la gouvernance. Ce document précise trois piliers. Globalement, le premier pilier porte sur le renforcement du secteur public et de la gouvernance économique.
Le deuxième pilier porte sur le renforcement de la gouvernance sectorielle et en particulier sur les secteurs clé de l’économie. Et enfin, le dernier pilier porte sur l’amélioration du climat des investissements et du climat des affaires.
«Il est important pour une institution comme la banque de se donner une orientation mais surtout de se donner un cadre de résultats, en d’autres termes, nous essayions à travers notre diagnostic, de nos pays de savoir où le pays se situe, quels sont les défis et maintenant à travers ce document comment la banque va opérer pour répondre de façon adéquate à ces défis», ajoute le directeur par intérim de la gouvernance à la Banque africaine de développement.
«C’est la réalité aujourd’hui pour la majorité de nos pays, pour être en mesure d’atteindre les résultats de développement, il faut améliorer la question de la gouvernance», martèle Abdoulaye Coulibaly.
D’ailleurs, dans ce sens, il annonce qu’en 2018, la banque entend retravailler son document de stratégie pour tenir compte des nouvelles priorités de la banque.
De même, au terme des travaux, les chercheurs, responsables des secteurs publics et privés africains ont exhorté les gouvernements africains à mettre la gouvernance au cœur de leur programme.
Les avis ont été unanimes : certes, les économies africaines sont parmi les plus dynamiques du monde, mais une meilleure gouvernance permettrait d’accélérer leur transformation, pour que la croissance profite à tous.
Adam Elhiraika, directeur de la division pour la politique macroéconomique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), s’exprimant au nom de Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA, a ainsi souligné que la gouvernance est un facteur déterminant dans la transformation structurelle des économies et du développement inclusif.
«J'espère que le résultat de cette conférence aidera tous les chercheurs, les décideurs et les trois institutions partenaires à soutenir la transformation de l'Afrique et les efforts de l'Afrique pour améliorer la gouvernance pour la transformation structurelle», dit-il.
Lamin Momodou Manneh, directeur du Centre de services régional du PNUD pour l'Afrique, a quant à lui, affirmé que la trajectoire de croissance à long terme de l'Afrique dépend de la gestion efficace des déficits de gouvernance politique, économique, sociale et environnementale.
«La bonne gouvernance demeure le facteur crucial dans l'éradication de la pauvreté en Afrique», a déclaré Manneh, Il a par ailleurs insisté sur le rôle de l’Etat dans la mise en place d’institutions fortes et la dépolitisation de la gouvernance en vue de la mise en œuvre de l’agenda 2063.
Ismaila BA , Envoyé spécial à Addis Abeba
Dans ce cadre, l’institution a adopté depuis quelques années un nouveau document de stratégie appelé «Cadre stratégique pour les interventions de la banque dans le cadre de la gouvernance 2014-2018» qui définit le contexte et les interventions de la banque dans le cadre de la gouvernance. Ce document précise trois piliers. Globalement, le premier pilier porte sur le renforcement du secteur public et de la gouvernance économique.
Le deuxième pilier porte sur le renforcement de la gouvernance sectorielle et en particulier sur les secteurs clé de l’économie. Et enfin, le dernier pilier porte sur l’amélioration du climat des investissements et du climat des affaires.
«Il est important pour une institution comme la banque de se donner une orientation mais surtout de se donner un cadre de résultats, en d’autres termes, nous essayions à travers notre diagnostic, de nos pays de savoir où le pays se situe, quels sont les défis et maintenant à travers ce document comment la banque va opérer pour répondre de façon adéquate à ces défis», ajoute le directeur par intérim de la gouvernance à la Banque africaine de développement.
«C’est la réalité aujourd’hui pour la majorité de nos pays, pour être en mesure d’atteindre les résultats de développement, il faut améliorer la question de la gouvernance», martèle Abdoulaye Coulibaly.
D’ailleurs, dans ce sens, il annonce qu’en 2018, la banque entend retravailler son document de stratégie pour tenir compte des nouvelles priorités de la banque.
De même, au terme des travaux, les chercheurs, responsables des secteurs publics et privés africains ont exhorté les gouvernements africains à mettre la gouvernance au cœur de leur programme.
Les avis ont été unanimes : certes, les économies africaines sont parmi les plus dynamiques du monde, mais une meilleure gouvernance permettrait d’accélérer leur transformation, pour que la croissance profite à tous.
Adam Elhiraika, directeur de la division pour la politique macroéconomique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), s’exprimant au nom de Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA, a ainsi souligné que la gouvernance est un facteur déterminant dans la transformation structurelle des économies et du développement inclusif.
«J'espère que le résultat de cette conférence aidera tous les chercheurs, les décideurs et les trois institutions partenaires à soutenir la transformation de l'Afrique et les efforts de l'Afrique pour améliorer la gouvernance pour la transformation structurelle», dit-il.
Lamin Momodou Manneh, directeur du Centre de services régional du PNUD pour l'Afrique, a quant à lui, affirmé que la trajectoire de croissance à long terme de l'Afrique dépend de la gestion efficace des déficits de gouvernance politique, économique, sociale et environnementale.
«La bonne gouvernance demeure le facteur crucial dans l'éradication de la pauvreté en Afrique», a déclaré Manneh, Il a par ailleurs insisté sur le rôle de l’Etat dans la mise en place d’institutions fortes et la dépolitisation de la gouvernance en vue de la mise en œuvre de l’agenda 2063.
Ismaila BA , Envoyé spécial à Addis Abeba