Ce consensus a été en effet recherché jusqu'à l'ultime minute, notamment sur l'agriculture, les pêcheries, le traitement spécial et différencié, de même sue sur les services et bien entendu sur le commerce électronique, qui du fait de sa transversalité cristallisait beaucoup d'enjeux.
Au total, le multilatéralisme qui était sérieusement en danger et montrer ses capacités à rebondir soit par le statut quo notamment sur l'agriculture, ce qui n'a pas manqué de frustrer le groupe africain qui pourra se consoler avec les résultats obtenus par le Ministre du Sénégal Alioune Sarr, facilitateur des discussions qui tous comptes faits, a obtenu jusqu'en 2019, le maintien du moratoire sur la taxation sur le commerce électronique, combiné avec celui portant sur l'accord sur les droits de propriétés intellectuels (ADPIC). Dans la foulée un programme de travail a été adopté pour approfondir la réflexion. Certains partenaires comme le Japon ont décidé d'accompagner le processus avec une subvention de 300 milliards pour les PVD engagés dans cette initiative pour de doter d'infrastructures idoines, notamment.
Selon un observateur présent à plusieurs conférences ministérielles, c'est une première à l’OMC qu'une question de cette importance soit évoquée à ce niveau des discussions et aboutisse à ces résultats. C'est pour lui une prouesse à mettre à l'actif du Ministre Sarr qui a été au cœur des consultations et de la décision finale qui dresse un programme de travail d'ici 2019.
Diego Réveillard, Envoyé spécial à Buenos Aires
Au total, le multilatéralisme qui était sérieusement en danger et montrer ses capacités à rebondir soit par le statut quo notamment sur l'agriculture, ce qui n'a pas manqué de frustrer le groupe africain qui pourra se consoler avec les résultats obtenus par le Ministre du Sénégal Alioune Sarr, facilitateur des discussions qui tous comptes faits, a obtenu jusqu'en 2019, le maintien du moratoire sur la taxation sur le commerce électronique, combiné avec celui portant sur l'accord sur les droits de propriétés intellectuels (ADPIC). Dans la foulée un programme de travail a été adopté pour approfondir la réflexion. Certains partenaires comme le Japon ont décidé d'accompagner le processus avec une subvention de 300 milliards pour les PVD engagés dans cette initiative pour de doter d'infrastructures idoines, notamment.
Selon un observateur présent à plusieurs conférences ministérielles, c'est une première à l’OMC qu'une question de cette importance soit évoquée à ce niveau des discussions et aboutisse à ces résultats. C'est pour lui une prouesse à mettre à l'actif du Ministre Sarr qui a été au cœur des consultations et de la décision finale qui dresse un programme de travail d'ici 2019.
Diego Réveillard, Envoyé spécial à Buenos Aires