Cette évolution résulte de l'incidence négative des facteurs autonomes (-353,3 milliards) sur la période, atténuée par la hausse de l'encours des refinancements accordés par la Banque Centrale (+288,3 milliards).
Selon le « Rapport de la Politique Monétaire dans l’UMOA- Mars 2018 », la variation négative de l'offre autonome de liquidité des banques a été induite par le solde négatif de leurs transferts (-441,5 milliards) et les sorties de billets à leurs guichets (-373,1 milliards). Cette évolution a été partiellement compensée par le solde des opérations avec les Trésors et les autres facteurs nets qui est ressorti positif sur la période (+461,3 milliards).
La position structurelle de liquidité des banques ou trésorerie propre des banques, définie comme la trésorerie hors refinancement de la Banque Centrale, est ressortie négative à -2.948,9 milliards à fin décembre 2017 contre -2.595,6 milliards trois mois plus tôt.
Les réserves requises des banques sur la période de constitution allant du 16 novembre au 15 décembre 2017 s'élevaient, en moyenne, à 591,0 milliards. Sur cette même période, les réserves constituées par les établissements assujettis sont ressorties, en moyenne, à 1.313,0 milliards, excédant ainsi de 722,0 milliards le niveau réglementaire minimal exigé.
Par rapport à la situation prévalant trois mois plus tôt (période du 16 août au 15 septembre 2017), les réserves excédentaires ont baissé de 152,0 milliards. Elles représentent 122,2% des réserves requises contre 144,8% le trimestre précédent. Le nombre de banques en déficit de constitution des réserves obligatoires s'est accru, passant de cinq à treize sur la période, reflétant les tensions de trésorerie de certaines banques.
Pathé TOURE
Selon le « Rapport de la Politique Monétaire dans l’UMOA- Mars 2018 », la variation négative de l'offre autonome de liquidité des banques a été induite par le solde négatif de leurs transferts (-441,5 milliards) et les sorties de billets à leurs guichets (-373,1 milliards). Cette évolution a été partiellement compensée par le solde des opérations avec les Trésors et les autres facteurs nets qui est ressorti positif sur la période (+461,3 milliards).
La position structurelle de liquidité des banques ou trésorerie propre des banques, définie comme la trésorerie hors refinancement de la Banque Centrale, est ressortie négative à -2.948,9 milliards à fin décembre 2017 contre -2.595,6 milliards trois mois plus tôt.
Les réserves requises des banques sur la période de constitution allant du 16 novembre au 15 décembre 2017 s'élevaient, en moyenne, à 591,0 milliards. Sur cette même période, les réserves constituées par les établissements assujettis sont ressorties, en moyenne, à 1.313,0 milliards, excédant ainsi de 722,0 milliards le niveau réglementaire minimal exigé.
Par rapport à la situation prévalant trois mois plus tôt (période du 16 août au 15 septembre 2017), les réserves excédentaires ont baissé de 152,0 milliards. Elles représentent 122,2% des réserves requises contre 144,8% le trimestre précédent. Le nombre de banques en déficit de constitution des réserves obligatoires s'est accru, passant de cinq à treize sur la période, reflétant les tensions de trésorerie de certaines banques.
Pathé TOURE