Selon les dirigeants de la banque, au Burkina Faso, l’activité économique enregistrerait une accélération de son rythme de croissance, avec un taux de 6,9% contre 5,9% en 2016, tirée par l’ensemble des secteurs. Elle se déroulerait dans un contexte de maîtrise de l’inflation, dont le taux annuel moyen serait de 0,6% contre -0,2% en 2016. La situation des finances publiques se caractériserait par une aggravation du déficit global qui représenterait 5,9% du PIB en 2017 contre 3,4% en 2016, en raison d’une hausse plus importante des dépenses par rapport à celle des recettes. L’encours de la dette publique totale passerait de 36,7% du PIB en 2016 à 39,3% en 2017. Le solde global de la balance des paiements ressortirait déficitaire de 65,8 milliards en 2017 contre un excédent de 239,0 milliards en 2016, en lien avec les besoins en biens d’équipements et intermédiaires.
Un environnement favorable au secteur bancaire
Face à cette situation, l’activité bancaire au Burkina Faso a tiré profit de cet environnement en enregistrant une croissance de 13.9%. Grâce au dynamisme de l’activité de collecte des dépôts de la clientèle (+17,3%), le secteur bancaire a relevé son encours de financements à l’économie de 14.5%.
Dans ce contexte globalement plus favorable en 2017 qu’en 2016, CBI SA renforce ses positions de leader et en consolide ses activités tout en préservant la rentabilité. En effet, avec un bon maillage du territoire national et une politique efficace de recrutement de nouveaux clients, les dépôts de la clientèle progressent de 47,9% sur l’exercice pour s’établir à 620,502 milliards. Ce faisant, l’encours des crédits à la clientèle s’accroît de 31,2% et se situe à 542,058 milliards à fin 2017.
Cette bonne dynamique dans l’intermédiation a porté le total bilan à 1 132 milliards, après une croissance annuelle de 27,9%. Le PNB évolue de 34,2% pour atteindre 45,269 milliards, tiré à la fois par la bonne tenue de la marge globale d’intérêts et des commissions nettes. Les chantiers règlementaires et technologiques engagés en 2017 ont entraîné une évolution maîtrisée du niveau des charges générales d’exploitation à 16,051 milliards, après une hausse annuelle de 35%. Sous l’effet positif de la progression du PNB, le coefficient d’exploitation reste maîtrisé à 35,5%. Avec un Résultat Brut d’Exploitation de 29,218 milliards (+33.73%), un coût du risque de 9,158 milliards et la charge fiscale, le Résultat net s’établit à 19,571 milliards au terme de l’exercice 2017, en croissance de 19,48% par rapport à l’exercice 2016.
Une contribution appréciable des filiales dans la croissance des performances
CBI Succursale du Bénin et CBI Succursale du Sénégal, qui ont démarré leurs activités en début d’année 2017, apportent une part appréciable dans la croissance des performances de CBI SA au terme de leur premier exercice.
De bonnes perspectives en 2018
L’exercice 2018 s’annonce favorable avec la poursuite des actions et réformes gouvernementales prévues dans le cadre du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES), l’entrée en production de nouvelles mines d’or, de manganèse et de zinc ainsi que les bons résultats attendus dans les secteurs de production. Le PNDES prévoit ainsi un taux moyen de croissance du PIB de 7% sur la période 2018-2022. Même si ces perspectives demeurent empreintes d’incertitudes, CBI SA entend maintenir sa dynamique commerciale sur les trois derniers trimestres de l’année, afin de saisir les bonnes opportunités qui seront offertes par le marché et le Groupe pour consolider ses activités et ses résultats.
Adou Faye
Un environnement favorable au secteur bancaire
Face à cette situation, l’activité bancaire au Burkina Faso a tiré profit de cet environnement en enregistrant une croissance de 13.9%. Grâce au dynamisme de l’activité de collecte des dépôts de la clientèle (+17,3%), le secteur bancaire a relevé son encours de financements à l’économie de 14.5%.
Dans ce contexte globalement plus favorable en 2017 qu’en 2016, CBI SA renforce ses positions de leader et en consolide ses activités tout en préservant la rentabilité. En effet, avec un bon maillage du territoire national et une politique efficace de recrutement de nouveaux clients, les dépôts de la clientèle progressent de 47,9% sur l’exercice pour s’établir à 620,502 milliards. Ce faisant, l’encours des crédits à la clientèle s’accroît de 31,2% et se situe à 542,058 milliards à fin 2017.
Cette bonne dynamique dans l’intermédiation a porté le total bilan à 1 132 milliards, après une croissance annuelle de 27,9%. Le PNB évolue de 34,2% pour atteindre 45,269 milliards, tiré à la fois par la bonne tenue de la marge globale d’intérêts et des commissions nettes. Les chantiers règlementaires et technologiques engagés en 2017 ont entraîné une évolution maîtrisée du niveau des charges générales d’exploitation à 16,051 milliards, après une hausse annuelle de 35%. Sous l’effet positif de la progression du PNB, le coefficient d’exploitation reste maîtrisé à 35,5%. Avec un Résultat Brut d’Exploitation de 29,218 milliards (+33.73%), un coût du risque de 9,158 milliards et la charge fiscale, le Résultat net s’établit à 19,571 milliards au terme de l’exercice 2017, en croissance de 19,48% par rapport à l’exercice 2016.
Une contribution appréciable des filiales dans la croissance des performances
CBI Succursale du Bénin et CBI Succursale du Sénégal, qui ont démarré leurs activités en début d’année 2017, apportent une part appréciable dans la croissance des performances de CBI SA au terme de leur premier exercice.
De bonnes perspectives en 2018
L’exercice 2018 s’annonce favorable avec la poursuite des actions et réformes gouvernementales prévues dans le cadre du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES), l’entrée en production de nouvelles mines d’or, de manganèse et de zinc ainsi que les bons résultats attendus dans les secteurs de production. Le PNDES prévoit ainsi un taux moyen de croissance du PIB de 7% sur la période 2018-2022. Même si ces perspectives demeurent empreintes d’incertitudes, CBI SA entend maintenir sa dynamique commerciale sur les trois derniers trimestres de l’année, afin de saisir les bonnes opportunités qui seront offertes par le marché et le Groupe pour consolider ses activités et ses résultats.
Adou Faye